On confond souvent productivité et activité, voire hyperactivité, et pourtant on est bien d’accord que ce n’est pas exactement la même chose. On va essayer de voir comment être productif, tout en le vivant bien.
Vous êtes dans “j’ai pas le temps pour ça”, le podcast proposé par Eric Bouchet. Je vous partage des trucs, des astuces, des outils et des méthodes pour être plus efficace au quotidien et justement terminer la journée plus tranquillement.
Cet épisode m’a été inspiré par un article de Scott Young qui fait référence à deux livres récents qui viennent justement mettre en perspective nos histoires de productivité. Le premier livre est d’Ali Abdaal et s’appelle “Feel Good Productivity“, plutôt sympathique comme titre, et le deuxième vient de Cal Newport et s’appelle “Slow Productivity“. Cal Newport pour mémoire c’est lui qui a écrit Deep Work déjà. Donc on est toujours dans cette logique de comment être plus efficace mais en le vivant mieux. Et donc ce que nous dit Scott Young dans son article et dans sa manière de relater ces deux livres, c’est que le bonheur est essentiel à la productivité et que contrairement à certaines croyances populaires, s’épuiser au travail ne nous rend pas plus efficace. On va faire référence à la loi d’Illich et nous limite réellement.
Faisant référence au livre, au nouveau livre de Cal Newport, donc Slow Productivity, dans ce livre, il y a trois principes qui sont posés par l’auteur :
- Faire moins de choses
- Travailler à un rythme naturel
- Se concentrer sur la qualité.
Et pour appuyer ses dires, Scott Young nous propose deux exemples, un qui vient de du journaliste John McPhee, Prix Pulitzer, qui pouvait passer des mois à réfléchir sous un arbre, et ce qui pouvait sembler aux yeux extérieurs assez improductif. Et de la même manière Scott Young, donc l’auteur de l’article auquel je fais référence, qui a lui pris un an pendant lequel il pouvait paraître improductif, il a perdu du revenu à ce moment-là et pourtant ce projet a marqué un tournant décisif dans sa vie.
Et donc ce qu’il nous dit finalement c’est que la vraie productivité ne se mesure pas uniquement à l’aune des tâches accomplies quotidiennement, mais aussi à nos réalisations à long terme et donc il est important de pouvoir prendre du recul, d’accepter des périodes apparemment moins actives qui peuvent aussi être des moments de maturation créative.
Et en conclusion, la proposition qui est plutôt sympathique, c’est d’être indulgent avec nous-mêmes et que dans ce contexte-là, la productivité ce n’était pas courir en permanence, mais avancer avec intention et profondeur. Donc voilà sur cette histoire de productivité en référence les deux livres dont on parlait, Feel Good Productivity de Ali Abdaal et Slow Productivity de Cal Newport.
Pour aller plus loin
L’article de Scott H. Young sur le sujet : https://www.scotthyoung.com/blog/2024/03/05/paradox-productivity/
Et pour aller encore plus loin
Un accompagnement : https://outilsnum.fr/organise-pour-reussir/
