Et si nous avions besoin plutôt de rituels et pas de routines ? Dans cet article du magazine Vox, nous allons voir comment les rituels peuvent vous aider à approcher les tâches les plus simples de manière plus consciente.
Bienvenue, vous êtes sur “J’ai pas le temps pour ça”, le podcast proposé par Eric Bouchet, où je vous partage des trucs, des astuces, des outils, des méthodes pour être plus efficace au quotidien et terminer la journée plus tranquillement.
Alors, ces deux mots routine, rituel sont souvent employés l’un pour l’autre. Et d’ailleurs, le livre dont il est fait référence dans l’article de Monsieur Currey aurait pu s’appeler « Daily routine » et a fini par s’appeler « Daily rituals ». La différence entre les deux se situerait sur l’intention que chacun y met.
Au niveau des mots, la routine fait généralement plutôt référence à un sens rigide de la structure, où la gestion du temps et la productivité sont prioritaires. Une personne, nous dit-on, peut s’appuyer sur la routine pour accomplir plutôt que pour le plaisir personnel ou l’épanouissement spirituel. D’ailleurs, la société est fascinée par la vie intérieure des personnes qui réussissent et par leur adhésion à des habitudes inflexibles. Les livres et les articles de développement personnel encouragent les lecteurs à imiter ces routines matinales ambitieuses des entrepreneurs, attribuant souvent leur réussite financière à cet état d’esprit enrégimenté. Pendant ce temps, les outils et applications de productivité sont commercialisés auprès des consommateurs comme un raccourci pour optimiser leur personnalité afin de travailler plus efficacement.
Ça, c’est la routine ou en tout cas une des définitions.
Côté rituel, la spécialiste Catherine Bell déconseille d’avoir une définition ferme sur ce qu’est un rituel. Elle va plutôt parler de « rituel authentique » ou d’activité de type rituel, et, de fait, de nombreuses activités peuvent devenir des rituels.
Les rituels ne sont pas des simples habitudes mécanistes. Si l’on se réfère aux écrits de Dale Wright sur les rituels bouddhistes et zen, on est plutôt sur quelque chose qui facilite la transformation disciplinée du pratiquant plutôt qu’une routine insensée qui ne pourrait pas le faire.
Les rituels ont une intention. Vous mettez une intention dans le rituel que vous allez suivre, ce qui va être différent de la routine.
Un point intéressant dans cet article : votre rituel à vous peut paraître idiot ou étrange aux autres, mais ça ne devrait pas vous décourager. Lorsqu’un rituel est expliqué ou écrit, l’activité peut paraître trop simpliste ou infructueuse aux yeux des étrangers. C’est la personne qui va le pratiquer qui sait exactement ce qu’il y a dedans. L’une des différences, c’est peut-être que les rituels, historiquement, avaient des connotations spirituelles ou religieuses et étaient exécutés en communauté. Et on passe maintenant à des rituels qui sont plus individualisés.
Et donc vous allez créer vos propres rituels. D’où cette recommandation dans l’article d’expérimenter, de vous amuser. Les gens changent, nous dit-on. Les rituels aussi. Qu’il s’agisse d’un rituel quotidien ou festif, expérimentez, faites confiance à votre instinct. Si le rituel vous convient, continuez- le. Et si ça ne fonctionne pas, essayez donc autre chose.
Assurez-vous d’avoir un contexte pour ce rituel ou une idée de la raison pour laquelle vous voulez l’exécuter.
Je vous invite à écouter l’épisode précédent du podcast sur justement l’intention derrière et vous verrez qu’il y a des points communs entre ces deux épisodes. L’intention va être importante, la répétition également, puisqu’on est sur quelque chose de rituel. Et l’état d’esprit que vous allez accorder à la pratique. Voilà, routine et rituel rapidement.
Le lien sur l’article si vous voulez en savoir plus.
Pour aller plus loin
L’article : https://www.vox.com/even-better/23144784/why-rituals-not-routine
Et pour aller encore plus loin
Un accompagnement : https://outilsnum.fr/organise-pour-reussir/