Êtes-vous sujet à la paralysie de l’analyse, ce phénomène ou une réflexion excessive conduit à l’indécision? On va voir cinq conseils pour essayer d’en sortir.
Bienvenue, vous êtes sur “J’ai pas le temps pour ça”, le podcast proposé par Eric Bouchet. Je vous partage des trucs, des astuces, des outils et des méthodes pour être plus efficace au quotidien et terminer la journée plus tranquillement.
Et en l’occurrence aujourd’hui, arriver à prendre les bonnes décisions. Ce sujet est tiré d’un article du blog d’Atlassian écrit par Kat Boogaard. Le titre anglais en plus a une rime on parle d’analysis paralysis, ça fait presque un titre d’un album de Radiohead, mais en français on va parler de la paralysie de l’analyse.
Et donc comment faire pour sortir de cette réflexion excessive qui conduit à la décision ? L’article nous permet d’identifier des causes principales comme le perfectionnisme, la multitude de choix, l’excès d’opinion et le syndrome de l’imposteur et voir ce que l’on peut faire pour résoudre ça.
Cinq conseils nous sont proposés, je vous les livre tout de suite :
- prendre les grandes décisions en premier
- comprendre les impacts essentiels
- fixer une date limite ferme
- limiter les choix
- passer de l’analyse à l’action.
Allons-y en détail.
Le numéro un : prendre les grandes décisions en premier. On n’est pas très loin si vous m’avez déjà entendu sur le sujet du conseil “Eat that frog” de Brian Tracy qui est de faire les choses les plus importantes dès le début et donc ce que nous dit en fait cet article c’est qu’une fatigue décisionnelle est importante, notre capacité à prendre des décisions diminue au fur et à mesure que nous utilisons notre énergie mentale pendant la journée et donc si on a des décisions des décisions importantes à prendre, il vaut peut-être mieux les prendre en début de journée.
Comment ?
- faire une liste de priorités claires chaque matin ou chaque semaine
- classer les tâches et décisions en fonction de leur importance
- bloquer du temps pour les gérer.
Deuxième conseil : comprendre les impacts potentiels. Oui toutes les décisions n’ont pas le même poids et si on prend trop de temps à analyser des choix insignifiants c’est juste une perte d’énergie. Et donc on va se poser un certain nombre de questions : quelle est la portée de cette décision ? Est-ce qu’elle est réversible ? Si oui, une erreur est-elle vraiment grave ? Quel impact elle aura dans un mois, dans un an, ou dans cinq ans ?
On va essayer de différencier les décisions majeures, des décisions moins importantes pour libérer de les décisions majeures, des décisions moins importantes pour libérer de l’espace mental pour ce qui compte vraiment.
Troisième conseil : fixer une date limite ferme. On a assez peu de cas où il n’y a pas de contraintes de temps, mais au cas où ça peut être intéressant d’avoir une échéance. Le fait de fixer des échéances précises va nous pousser, nous dit l’article, à sortir du cercle vicieux de l’analyse excessive puisqu’on va être obligé de le livrer.
Comment on fait ? On se donne une limite claire, on est dans les objectifs smart on en plein dans le sujet. Si la décision implique d’autres personnes ça veut dire aussi de communiquer cette date limite à tout le monde pour qu’on soit au courant et si besoin parce qu’on est sur du timing serré on peut utiliser un minuteur et où la méthode Pomodoro toujours très utile dans ce contexte là.
Attention bien évidemment à ne pas mettre une date irréaliste il faut que ce soit pertinent quand même.
Numéro quatre de ces conseils : limiter les choix. Le paradoxe du choix ou surcharge cognitive est un facteur clé de la paralysie de l’analyse. Plus on a d’options, plus c’est difficile de prendre une décision.
Comment on va limiter les choix ?
- première possibilité de filtrer les en fonction de critères clairs avant même de commencer à les analyser.
- potentiellement déléguer la présélection à une autre personne
- utiliser des outils pour nous aider des sondages, des comparateurs
- appliquer la règle des trois : on ne compare que trois options principales à la fois.
Cinquième et dernier conseil : passer de l’analyse à l’action. Même avec les meilleures stratégies, la peur de l’erreur peut bloquer le passage à l’action et il faut agir puisque l’action génère du mouvement en prenant une décision même imparfaite. Vous allez collecter des informations précieuses pour ajuster votre trajectoire.
Pour aller de l’avant, un fixer un seuil d’information. Une fois que vous avez rassemblé 70% des données nécessaires, prenez la décision. Rappelez-vous qu’il est rare qu’une décision soit irréversible. On est un peu dans le même point que le numéro deux où on parlait des impacts potentiels. C’est un peu la même chose. La plupart des choix peuvent être ajustés ou corrigés en cours de route. Et utiliser le feedback. Prenez une petite décision, testez-la et adaptez-vous selon les résultats.
Donc voilà ces cinq conseils pour sortir de la paralysie de l’analyse : prendre les grandes décisions en premier, comprendre les impacts potentiels, fixer une date limite, limiter les choix et passer de l’analyse à l’action.
Pour aller plus loin
L’article Atlassian sur le sujet : https://www.atlassian.com/blog/productivity/analysis-paralysis
Et pour aller encore plus loin
Un accompagnement : https://outilsnum.fr/organise-pour-reussir/