SOS, j’ai besoin d’aide pour choisir mon outil de productivité. Ça tombe bien, il y a une solution pour ça.
Bienvenue, vous êtes sur le podcast « J’ai pas le temps pour ça » proposé par Eric Bouchet, où on partage des trucs, des astuces, des méthodes, des outils pour être plus efficace au quotidien et terminer la journée plus tranquillement.
SOS, c’est justement le nom de la méthode ou de la façon de regarder proposée par Mike Vardy, qui est un des experts américains sur la productivité en général et le choix des outils. Malheureusement, ça se traduit pas exactement comme il faut en français, mais on va y arriver quand même.
Qu’est-ce qu’il entend par là, notre ami Mike Vardy ? Trois éléments SOS.
- Simplicité. On va y revenir sur le score, mais à quel niveau mon outil va être le plus simple possible ?
- Évidence, en bon anglais, « Obviousness ». Je vais pouvoir l’utiliser, ça marche, c’est efficace.
- Évolutivité, la « Scalabilité ». En bon anglais, ça fonctionne aussi
Donc S-O-S, Simplicité, en français, Évidence et Évolutivité.
Concrètement, vous allez mettre un score sur chacun de ces trois critères, un score de 1 à 3.
Si je prends la simplicité pour commencer, ça va être ça va aller de complexe à simple. Donc plus le score est bas, moins c’est bon.
- Complexe, l’outil est compliqué, difficile à naviguer et demande des efforts significatifs pour le comprendre et l’utiliser correctement.
- Modéré, l’outil a une certaine complexité, mais j’arrive quand même à comprendre comment ça fonctionne.
- Simple, l’outil est intuitif, facile à utiliser et demande des efforts minimaux pour le comprendre.
Qu’est-ce qui ferait qu’on allait choisir un outil complexe ? Parfois, cet outil peut vous être imposé ou on peut vous dire c’est le seul qui va faire exactement ce que tu veux. C’est là où ça va être intéressant de comprendre ces critères-là.
Deuxième critère, Évidence, qui va de « pas clair » à « clair ».
- Pas clair, l’utilisation d’outil, les bénéfices ne sont pas si clairs et ses fonctionnalités sont pérennités peuvent être confuses, pas faciles à comprendre.
- Partiellement clair, l’outil a des bénéfices apparents et des fonctionnalités aussi qui sont apparentes. Et il y a des endroits où ce n’est pas forcément toujours clair.
- Clair. Les bénéfices, les objectifs et les fonctionnalités de l’outil sont évidents et c’est facile à intégrer dans votre flux de travail habituel.
Enfin, le troisième élément, l’Évolutivité. Est-ce qu’il est ouvert ? Qui va pareil aller de limité à élevé.
- Évolutivité limitée, peu de flexibilité et ça ne va pas être facile de rajouter des projets, des sujets, d’avancer, que ce soit aussi pour rajouter des équipes ou des objectifs.
- Niveau modéré, il y a une certaine évolutivité possible. Il y a quelques restrictions, mais ça peut marcher.
- Troisième niveau, l’outil est hautement évolutif et vous allez pouvoir faire tout ce que vous voulez.
Chaque paramètre a un score de 1 à 3. Vous allez faire la somme de ses scores et vous allez obtenir votre score SOS.
- entre 3 et 5, on est sur un outil qui a des possibilités d’amélioration. Ça, c’est la version litote en bon français. En gros, si vous trouvez mieux, c’est quand même mieux.
- 6 ou 7, c’est bien avec quelques limites.
- 8 correspond à vos besoins
- 9, ça veut dire que vous avez mis 3 sur chacun des trois critères. Il est parfait sur tout rapport.
L’intérêt de ça, comme je le dis souvent quand il s’agit de choisir un outil, c’est lié à votre cahier des charges. Vous allez définir un certain nombre de besoins, vous allez tester un certain nombre d’outils. Et cette grille SOS ou SEE en bon français va vous permettre d’avoir une lecture rationnelle des différents critères d’application de votre outil.
Voilà une grille SOS, Simplicité, Évidence (Obviousness) et Evolutivité (Scalabilité).
Pour aller plus loin
L’article de Mike Vardy : https://productivityist.com/sos/
Et pour aller encore plus loin
Un accompagnement : https://outilsnum.fr/organise-pour-reussir/