Les applications de prise de notes sont souvent appelées des gestionnaires de connaissances et quand c’est en usage personnel, gestionnaire de connaissances personnelles – Personal Knowledge Management et c’est pour une bonne raison parce qu’effectivement on va y mettre de l’information, tout ce que l’on sait. Et on va voir aujourd’hui qu’il peut y avoir jusqu’à neuf types de connaissances.
Bienvenue vous êtes sur “J’ai pas le temps pour ça” le podcast proposé par Eric Bouchet. Je vous partage des trucs des astuces des outils et des méthodes pour être plus efficace au quotidien et terminer la journée plus tranquillement.
Ces neuf types de connaissances, c’est sur Slite que je suis allé les chercher et de fait qu’avons-nous ?
Nous avons en premier type les connaissances canoniques. Des connaissances établies acceptées par l’équipe au sein de l’organisation qui proviennent des pratiques industrielles standards, des principes internes comme la mission ou la politique de confidentialité.
On va avoir dans un deuxième temps les connaissances émergentes, des idées ou perspectives récentes qui rendent l’entreprise adaptable et compétitive, qui vont venir de discussions, de retour d’expérience, de notes de réunion, de mise à jour de projets.
On va ensuite distinguer les connaissances explicites et on verra implicite juste après : des informations claires faciles à partager fournissant des instructions précises qu’on va avoir dans les manuels, les rapports, les documentations, les FAQ, les guides détaillés. Et à l’opposé, la connaissance implicite : du savoir non écrit transmis par l’expérience des employés, souvent difficile à conserver et qui va venir de l’expérience des astuces, des raccourcis acquis au fil du temps, par exemple transmis par mentorat.
On a ensuite la connaissance tacite, une expérience pratique des compétences acquises par l’expérience directe, mais non documentée. Encore une fois, ça peut être lié au mentorat, à l’expérience personnelle qu’on peut trouver.
On va ensuite avoir la connaissance déclarative : des informations fondamentales des faits de base sur l’identité des objectifs et l’offre d’une entreprise qui vont venir au document interne, des propositions de valeur, des profils de clients idéaux par exemple.
Ensuite la connaissance procédurale qui est liée aux instructions sur la façon d’accomplir des tâches avec des étapes claires et détaillées qu’on va retrouver comme la connaissance explicite dans les manuels, les guides de processus des workflows qui vont être documentés des plans d’action.
Et enfin les deux derniers, les connaissances a priori liées à des données quantitatives, cruciales pour des décisions stratégiques informées qui vont être acquises par la recherche, la collecte de données, la planification stratégique comme les études de marché. Et à l’inverse la connaissance a posteriori acquise sur le terrain qui améliore les processus en fonction de l’expérience passée et qui va venir de retour d’expérience, des évaluations de performance et des retours des utilisateurs.
Donc voilà nos neuf types de connaissances : connaissances canoniques, émergentes, explicites, tacite, déclaratives, procédurales, a priori et a posteriori. Essayez d’identifier quelles connaissances vous avez, où elles sont stockées, comment vous pouvez faire émerger tout cela et les stocker pour pouvoir garder toute la trace.
Pour aller plus loin
L’article de Slite sur le sujet : https://slite.com/blog/knowledge-comes-in-many-flavours-part-1
Et pour aller encore plus loin
Un accompagnement : https://outilsnum.fr/organise-pour-reussir/